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Toutes les vies de Théo, roman / Azoulai, Nathalie (1966-....). Auteur
Livre
Edité par POL ; Normandie roto impr. - 2025
- On aurait voulu inventer ta vie, Théo, qu'on n'aurait pas osé, dit Léa. Tu auras passé la première moitié à vouloir être juif et la deuxième à vouloir être arabe. - Et toi, à vouloir oublier que tu étais juive puis à t'en vouloir d'avoir voulu l'oublier, dit-il du tac au tac. - Au moins, moi, je me débrouille avec ce que je suis. Mais qui sait, un jour, tu seras peut-être toi-même...
- Langue
- français
- Description physique
- 1 vol. (264 p.) ; 21 cm
- Genre
- Thème
- Popularité
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Livre - 2018 - Sainte Zélie de la palud / Hervé Jaouen
Disponible à Bibliothèque Aragon- Pont de Claix.
R JAOU LV | Adulte | Livre | En rayonAutre format
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Biographie
Avis
Avis des lecteurs
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Trop caricatural
Le thème m’avait plu et c’est pour ça que j’avais voulu lire ce livre : comment on se dépatouille dans la vie d'un couple mixte dont l'un est juif après les attentats du 7 octobre 2023 et leurs conséquences. Mais quelle déception ! Ça me paraît tellement caricatural ! Théo semble n’avoir aucune consistance : on le rencontre d’abord pétri de culpabilité, celle transmise par sa mère demi allemande qui n’en finit pas d’expier la Shoah et qui entraine son fils avec elle. Puis ensuite tout habité par la judéité de Léa au point qu’il ne l’épouse pas seulement elle mais toute sa famille, il veut sauver ces juifs là à défaut de sauver tout le peuple juif. Après le 7 octobre, il étouffe face aux réactions de sa femme, il finit par craquer et fait un virage à 180 degrés, il se prend de passion pour une jeune libanaise qui pourrait être sa fille et dont il fait sa femme. Et évidement, il va épouser la cause palestinienne ! Il ira jusqu’à s’inventer une naissance et une enfance en Égypte ! Grotesque ! Et la fin est un gros malaise : après sa séparation avec Maya, il est dans sa maison d’enfance en Bretagne et c’est là qu’il rencontre une femme bretonne qui vit tout près : le bonheur et la sérénité ne viendraient qu’avec celui qui nous ressemble et vit à moins de 20 kms, le mélange des cultures s’avérant impossible ?… Au final, rien qui n’émeut vraiment dans ce livre, sauf peut être Rose, juive qui ose dire son désarroi devant les bombardements d’enfants à Gaza, s’interrogeant sur comment être juif sans soutenir inconditionnellement Israël, et allant ainsi à contresens de tout ce que peut penser et dire sa famille.
SELLAMI AIDA - Le 28 mars 2025 à 16:57