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Seuls resteront le vent et la poussière / Le Thanh, Taï-Marc (1967-....). Auteur
Livre
Edité par l'École des loisirs ; Aubin impr. - 2024
Continent Nord-Américain, 1870. Un jeune journaliste, Kristopher Andersonn, est lancé sur les traces d'une jeune fille asiatique prénommée Vinh. Ses motivations sont incertaines. Sous couvert d'un grand reportage sur les migrations des peuples d'Asie, il la poursuit sans relâche. La jeune femme semble s'être lancée dans une quête vengeresse et son cheminement est jonché de cadavres. Elle exécute les anciens membres d'une bande sans état d'âme et sa colère n'a pas de limite. Les deux protagonistes finiront par se retrouver, au cœur d'un maëlstrom de fureur et de sang. Et cette rencontre ne se fera pas sans quelques étincelles. L'amour est-il encore envisageable dans une contrée aussi impitoyable que l'Ouest Sauvage ?
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Une vengeance sans pitié
Ouest Américain, fin du 19ème siècle. Où résonnent les coups de revolver, les cris de terreur et de rage. Ici, pas de place pour la quiétude. Pourtant, une série d'évènements inquiétants attise la curiosité : une jeune femme asiatique nomée Vinh semble mener une quête vengeresse en assassinant des hommes avec une violence extrême. Kristopher, jeune journaliste débarqué il y a quelques mois à peine sur le continent, la suit dans l’espoir d'écrire un article qui fera décoller sa carrière. Inexorablement, leurs chemins se croiseront. Pour le pire ? Le nouveau roman de Taï-Marc Le Thanh s’inscrit dans la Trilogie de la Poudre, et fait suite au premier volet “Et le ciel se voilà de fureur”, qui avait remporté le Prix Sorcières 2023. Et pour cause, l’écriture est précise, très graphique. Nous plongeons dans un pur western, sans équivoque. Mais outre l’omniprésence de la violence qui peut paraître grossière et même caricaturale, l’auteur évoque les questions du racisme et de la misogynie, bien présentes à cette époque. Au cours des quelques quatre-cent pages, les personnages connaîtront une évolution qui les conduira vers un chemin vertueux, chacun à leur manière. Dans ce récit, qui n’est pas sans rappeler Kill Bill, l’auteur nous réserve quelques instants de répit en disséminant entre chaque partie quelques pages de croquis (animaux, personnages, paysages…) qui se révèlent d’une grande douceur. D’autres personnages lumineux viendront apporter un peu d’espoir dans cet univers sombre et impitoyable. Un roman qui nous tient en haleine du début à la fin, à partir de 14 ans.
Chloé C, bibliothécaire d'Echirolles - Le 03 juillet 2024 à 09:43