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On m'appelle Demon Copperhead, roman / Kingsolver, Barbara (1955-....). Auteur
Livre
Edité par Albin Michel - 2024
« Déjà, je me suis mis au monde tout seul. Ils étaient trois ou quatre à assister à l'événement, et ils m'ont toujours accordé une chose : c'est moi qui ai dû me taper le plus dur, vu que ma mère était, disons, hors du coup. »Né à même le sol d'un mobil-home au fin fond des Appalaches d'une jeune toxicomane et d'un père trop tôt disparu, Demon Copperhead est le digne héritier d'un célèbre personnage de Charles Dickens. De services sociaux défaillants en familles d'accueil véreuses, de tribunaux pour mineurs au cercle infernal de l'addiction, le garçon va être confronté aux pires épreuves et au mépris de la société à l'égard des plus démunis. Pourtant, à chacune des étapes de sa tragique épopée, c'est son instinct de survie qui triomphe. Demon saura-t-il devenir le héros de sa propre existence ? Comment ne pas être attendri, secoué, bouleversé par la gouaille, lucide et désespérée, de ce David Copperfield des temps modernes ? S'il raconte sans fard une Amérique ravagée par les inégalités, l'ignorance, et les opioïdes - dont les premières victimes sont les enfants -, le roman de Barbara Kingsolver lui redonne toute son humanité. L'auteur de L'Arbre aux haricots et des Yeux dans les arbres signe là un de ses romans les plus forts, couronné par le prestigieux prix Pulitzer et le Women's prize for fiction.« C'est là une magnifique démonstration de l'art de la narration. La voix de Demon sonne juste et ses péripéties aussi. » Stephen King« Un David Copperfield des Appalaches ... Demon Copperhead réimagine le roman de Dickens dans une Amérique rurale moderne confrontée à la pauvreté et à la crise des opioïdes ... Le roman de Kingsolver vous emporte avec autant de force que l'original. » The New York Times
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- Note
- Romancière et poète Biologiste, journaliste et militante des droits de l'homme
- Langue
- français
- Description physique
- 1 vol. (605 p.) ; 22 cm
- Genre
- Thème
- Collection
- Terres d'Amérique
- Liens
- Est une traduction de : Demon Copperhead
- Contributeurs
- Aubert, Martine (1947-....). Traducteur
- Popularité
- Document emprunté 2 fois ces 6 derniers mois
2 emprunts.
3 exemplaires disponibles
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Livre - 2024 - On m'appelle Demon Copperhead : roman / Barbara Kingsolver
Disponible à Bibliothèque Aragon- Pont de Claix.
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-
David Copperfield aux US
Dickens aux États Unis, et plus précisément dans les montagnes d'Appalaches en Virginie, "au bout du trou du cul du monde". C'est là que nous faisons la connaissance de Demon Copperhead, métis à la tête rousse, qui "se met au monde tout seul". Sa mère, alcoolique et toxico, ne fera pas long feu et son père est mort avant sa naissance. Et c'est parti pour 600 pages de malheurs en cascade et de descente aux enfers dans la pauvreté, la misère, la maltraitance des services sociaux et des familles d'accueil entre autres, la plongée dans la drogue grâce à des médecins véreux qui se gavent sur le dos d'enfants et d'adultes qui ne tiennent plus debout. Cette descente aux enfers est très éprouvante, notamment le long passage sur les ravages de la drogue au quotidien, et là j'ai eu du mal à continuer de lire, asphyxiée par la noirceur de cette déshumanisation. Et malheureusement j'apprendrai une fois le livre fermé que c'est bel et bien la réalité du monde et que l'état de Virginie a le plus fort taux de morts par overdose aux US. Mais ce qui marque le plus dans ce livre, c'est la gouaille de Demon. Déjà tout petit il a la répartie qui fait mouche, les remarques à hauteur d'enfant d'une pertinence époustouflante. C'est lui qui parle et nous raconte son histoire, et j'ai adoré l'écouter ! J'ai fini le livre il y a quelques jours et ses mots me manquent aujourd'hui, tellement ce personnage attachant manie avec dextérité ironie et innocence, désespoir et soif de vie. Petite sélection : "J'aime bien penser à l'océan et à tout ce qui vit dedans. C'est un peu mon désinfectant à cerveau, ça me calme". "Le plus extraordinaire, c'est que tu peux commencer ta vie avec rien, la finir avec rien, et perdre tant de chose entretemps." Et puis j'ai beaucoup aimé la description de la nature, personnage à part entière qui donne du sens à la vie. Mention spéciale à la traductrice Martine Aubert pour ce très beau texte, très très belle écriture !
SELLAMI AIDA - Le 27 mai 2025 à 17:54