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La papeterie Tsubaki, roman / Ogawa, Ito (1973-....). Auteur
Livre
Edité par Éditions Picquier - 2021
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.
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Un plongée sensorielle dans la culture japonaise
Hatoko, vingt-cinq ans, revient dans la ville de Kamakura, où elle a grandi. Sa grand-mère, qui l'a élevée, lui a légué sa papeterie. Mais c'est également son activité d'écrivaine public qu'elle reprend, tout en redécouvrant, au fil des saisons, sa ville, ses restaurants et certains de ses habitants qui deviennent ses amis. Ce faisant, celle qui est surnommée Poppo se réapproprie sa vie et son histoire familiale. Ce roman est une véritable plongée sensorielle dans la culture japonaise : sa calligraphie, sa nourriture, ses rites, sa nature. Un livre qui se lit trop vite, et dont on sort apaisé, avec un regard plus zen sur les difficultés de la vie.
Rose, Echirolles - Le 03 juin 2022 à 14:17 -
Ode à la calligraphie japonaise
Dans un Japon contemporain, une jeune femme revient dans sa ville natale pour prendre la succession de la petite papeterie de sa grand-mère qui y exerçait le métier d'écrivain public. Initiée à la calligraphie très jeune par son Ainée, on retrouve grâce à Hatoko l’extrême raffinement de cet art dans lequel tous les détails comptent pour s’adapter aux demandes des clients, aussi surprenantes soient-elles. Son talent et le réconfort qu’elle leur propose autour d’une tasse de thé transforment cette papeterie en un lieu de rencontres authentiques et d’amitiés naissantes. On se laisse envelopper par la douceur ouatée de ce roman ainsi que par son rythme lent, délicate parenthèse dans nos vies souvent trépidantes et submergées de courriels impersonnels.
Laure, bibliothécaire à Saint Martin d'Hères - Le 01 décembre 2021 à 15:40