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Le petit frère / Tripp, Jean-Louis (1958-....). Auteur
Livre
Edité par Castermann. Bruxelles - 2022
Un soir d'août 1976. Jean-Louis a 18 ans. C'est le temps des vacances en famille, des grandes chaleurs et de l'insouciance... Mais un événement brutal va tout interrompre : Gilles, le frère de Jean-Louis, est fauché par une voiture. Transporté à l'hôpital, le garçon succombe à ses blessures quelques heures plus tard. Pour Jean-Louis, hanté par la culpabilité, un difficile parcours de deuil commence... 45 ans plus tard, l'auteur choisit de revenir sur cet épisode et de retraverser chaque moment du drame. Avec franchise et sensibilité, il sonde sa mémoire et celle de ses proches pour raconter les suites immédiates et plus lointaines de l'accident, luttant pour dessiner la perte tragique d'un petit frère de 11 ans qui continue d'exister dans l'histoire familiale...
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Avis
Avis des professionnels
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Le petit frère
En 1976 Jean-Louis Tripp perd son petit frère de 11 ans dans un accident de la route. C’est un évènement traumatique qu’il dissèque 45 ans après dans cette bande dessinée. La littérature a traité le deuil mille fois, on a tous lu des textes poignants sur le sujet et ce témoignage tragique n’est malheureusement pas si singulier et pourtant… c’est magnifique. Tripp fait la démonstration implacable que la BD est un art à part entière, aucun texte n’aurait pu transmettre ce qui transparaît dans ce livre. Chef d’œuvre absolu, à ajouter à la pile déjà imposante des grands livres de Jean-Louis Tripp. Prévoyez quelques paquets de mouchoirs mais surtout, surtout, ne passez pas à coté.
Miquel, bibliothécaire à Pont-de-Claix - Le 18 novembre 2022 à 09:25
Avis des lecteurs
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Le petit frère
Superbe Bd, très émouvante histoire.
SAUVEUR - Le 16 septembre 2023 à 15:59 -
Une thérapie puissante
Tripp nous embarque dans sa vie, simplement, doucement, pour raconter des faits qu'ils l'ont traumatisé. On peut se demander "pourquoi ?" au début de la lecture. Pourquoi se livrer ainsi ? Pourquoi rentrer dans son intimité ? Mais les questions s'évanouissent bien vite. Le dessin, son dessin, nous embarque. Son propos s'éclaire. Son besoin de revenir sur ses faits traumatisants devient une part de nous. Et le transfert s'opère ! Nous, lecteur, mi voyeur, mi thérapeute, on valide la démarche. On sourit. On pleure. On vit avec lui ! Bravo Mr Tripp, vous m'avez happé en beauté
michelange - Le 18 décembre 2022 à 08:29