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Mystère Henri Pick (Le) / Bezançon, Rémi. Metteur en scène ou réalisateur. Scénariste | Portal, Vanessa. Scénariste

Vidéo

Bezançon, Rémi. Metteur en scène ou réalisateur. Scénariste | Portal, Vanessa. Scénariste

Edité par Gaumont - 2019

Dans une étrange bibliothèque au coeur de la Bretagne, une jeune éditrice découvre un manuscrit extraordinaire qu'elle décide aussitôt de publier. Le roman devient un best-seller. Mais son auteur, Henri Pick, un pizzaïolo breton décédé deux ans plus tôt, n'aurait selon sa veuve jamais écrit autre chose que ses listes de courses. Persuadé qu'il s'agit d'une imposture, un célèbre critique littéraire décide de mener l'enquête, avec l'aide inattendue de la fille de l'énigmatique Henri Pick...

Note
  • France. Sortie cinéma 2019
  • Version française
  • D'après le roman de David Foenkinos
Langue
français
Description physique
1 DVD couleur : durée du film 1h 37min + bonus : making-of, bande-annonce
Genre
Thème
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Document sonore - 2009 - On n'est pas là pour se faire engueuler / Boris Vian

Disponible à Bibliothèque Paul Langevin SMH

8.4 VIA | Adulte | CD | En rayon

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Biographie

Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray (Seine-et-Oise) et mort le 23 juin 1959 à {{arrondissement|7|Paris}}, est un écrivain, poète, parolier, ingénieur, chanteur, critique musical, musicien de jazz (trompettiste) et directeur artistique français. Ingénieur formé à l'École centrale, Vian s'est aussi adonné aux activités de scénariste, de traducteur (anglais américain), de conférencier, d'acteur et de peintre. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié plusieurs romans dans le style américain, parmi lesquels J'irai cracher sur vos tombes qui fit scandale et lui valut un procès retentissant. Si les écrits de Vernon Sullivan ont attiré à Boris Vian des ennuis avec la justice et le fisc, ils l'ont enrichi à tel point qu'il disait que Vernon Sullivan faisait vivre Boris Vian. Il a utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'une anagramme, comme Bison Ravi ou Brisavion, pour signer une multitude d'écrits. Boris Vian a pratiqué plusieurs genres littéraires : poésie, documents, chroniques, nouvelles, pièces de théâtre et scénarios pour le cinéma. Son œuvre est une mine dans laquelle on continue de découvrir au XXI de nouveaux manuscrits. Sa bibliographie reste difficile à dater, lui-même ne datant pas toujours ses manuscrits. Ainsi, Noël Arnaud dans les Vies parallèles de Boris Vian, et Claude J. Rameil qui ont fait des recherches poussées, ne donnent pas les mêmes dates que les proches de l'auteur sur l'année de publication d' œuvres comme les Cent sonnets. Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis, exposés en annexe de La Nouvelle Revue française en 1946. Une exposition à la Bibliothèque nationale de France lui a été consacrée en 2011-2012. Pendant quinze ans, il a promu le jazz, qu'il a pratiqué dès 1937 au Hot Club de France. Ses chroniques, parues dans Combat, Jazz-hot, Arts, ont été rassemblées en 1982 : Écrits sur le jazz. Il a créé les quarante-huit émissions radiophoniques Jazz in Paris, dont les textes, en anglais et en français, étaient destinés à une radio new-yorkaise , et dont les manuscrits ont été rassemblés en édition bilingue en 1996. Son œuvre littéraire, peu appréciée de son vivant, est saluée à partir de 1960-1970. L'Écume des jours avec ses jeux de langage et ses personnages à clef, est devenu un classique, étudié dans les collèges et lycées. Si, au cours de sa brève existence, il a multiplié les activités les plus diverses, son nom s'inscrit aujourd'hui parmi les plus significatifs de la littérature française. Réputé pessimiste, Boris Vian adorait l'absurde, la fête et le jeu. Il est l'inventeur de mots et de systèmes parmi lesquels figurent des machines imaginaires et des mots, devenus courants. Il a élaboré des projets d'inventions originales lorsqu'il étudiait à l'École centrale Paris. Sa machine imaginaire la plus célèbre est restée le pianocktail, instrument à faire des boissons tout en se laissant porter par la musique. Il meurt en 1959 (à 39 ans) à la suite d'un accident cardiaque survenu lors de la projection de l'adaptation cinématographique de son livre J'irai cracher sur vos tombes. Adepte d'Alfred Jarry et d'une certaine forme de surréalisme, son adhésion au Collège de 'Pataphysique fit de lui un Satrape auquel le collège rend hommage en annonçant la mort apparente du « Transcendant Satrape ».

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Biographie

Boris Vian (10 mars 1920, Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine) - 23 juin 1959, Paris) est un écrivain français, ingénieur de l'École centrale, inventeur, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste). À ces multiples talents, il convient d'ajouter ceux de conférencier, scénariste et traducteur (anglo-américain). Il a également publié sous les pseudonymes de Vernon Sullivan ou Bison Ravi, Baron Visi ou Brisavion (anagrammes de son nom). Enfant, Boris Vian a été couvé par son père, Paul Vian, et surtout par sa mère. En effet, il a été victime, à 12 ans, d'un rhumatisme articulaire aigu qui lui a occasionné une insuffisance aortique. Cette maladie de cœur, dont ses œuvres porteront la trace, en fera la cible de l'affection trop étouffante de sa mère. Il en parlera d'ailleurs dans l'Herbe rouge, et plus encore, dans l'Arrache-cœur. Après le lycée Condorcet, à Paris, il entre à l'École Centrale en 1939, puis travaille comme ingénieur à l'Association française de normalisation (AFNOR), jusqu'en 1946, où il profite de ses instants de liberté pour écrire et jouer de la musique jazz. Il fréquente les cafés de Saint-Germain-des-Prés, café de Flore ou des Deux Magots à l'époque où ceux-ci rassemblent intellectuels et artistes de la rive gauche : Jean-Paul Sartre (Le Jean-Sol Partre de L’Écume des jours), Raymond Queneau, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Marcel Mouloudji, ou Miles Davis. Son premier roman célèbre (sous l'hétéronyme de Vernon Sullivan) est J'irai cracher sur vos tombes, écrit en 1946. Le roman est très controversé, notamment parce qu'il est retrouvé sur les lieux d'un crime passionnel. Boris Vian est condamné en 1950 pour outrage aux bonnes mœurs. S'ensuivent des romans tout aussi noirs et sarcastiques : Les morts ont tous la même peau, Et on tuera tous les affreux, Elles se rendent pas compte. Si le succès des œuvres signées Vernon Sullivan lui ont permis de vivre, elles ont aussi occulté d'autres œuvres plus importantes aux yeux de Vian: les romans signés de son nom. En effet, seuls ces derniers, d'après lui, avaient une véritable valeur littéraire. Après l'échec de l'Arrache-cœur, Boris Vian décide donc d'abandonner la littérature. Passionné de jazz, il joue de la trompette de poche (rebaptisée « trompinette ») au Tabou, célèbre club de Saint-Germain-des-Prés. Il est aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot de décembre 1947 à juillet 1958, où il tient une « revue de la presse » explosive et extravagante. Henri Salvador disait de lui : « il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ». Les années 1951-1952 seront des années sombres pour Boris Vian. Il vient de quitter sa femme Michelle, dont il a eu deux enfants, Patrick et Carole, et il vit difficilement de traductions dans une chambre de bonne au 8 boulevard de Clichy. Il n'a plus un sou mais le fisc s'acharne à lui soutirer des impôts anciens qu'il ne peut payer. Son esprit fécond l’amène cependant à collaborer au collège de 'Pataphysique (la science des solutions imaginaires), fondé en 1948. Il y retrouve Raymond Queneau, et il est nommé Équarrisseur première classe en 1952 puis satrape en mai 1953. Dans cette aimable corporation, il donne libre cours à son imagination pour fournir des communications et des inventions baroques telles que le gidouillographe ou le pianocktail[1]. En 1954, il épouse Ursula Kübler. Il fait quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films. Il joue par exemple le Cardinal de Paris dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy. Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian est à la première de J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman. Il a déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital. Le Collège de Pataphysique annonce la mort apparente du « Transcendant Satrape ». Son œuvre connut un immense succès public posthume dans les années 1960 et 1970, notamment pendant les événements de 68. Les jeunes de la nouvelle génération redécouvrent Vian, l'éternel adolescent, dans lequel ils se retrouvent. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.

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