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L'art de perdre, roman / Zeniter, Alice (1986-....). Auteur
Livre
Edité par Flammarion. [Paris] - 2017
L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un harki. Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
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Avis des lecteurs
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L'Art de perdre
A travers 3 générations d'une famille kabyle, ce roman apporte, dans un style attachant et très vivant, un éclairage sur les difficultés des relations entre Algérie et France depuis les années 1950 jusqu'à aujourd'hui. Déchirures entre les membres d"une même famille, "qualité" (!) de l'accueil reçu en France. Evolutions et soubresauts de l'Algérie. En France, les silences et la difficulté de se situer pour les nouvelles générations.
mamoune - Le 04 février 2018 à 09:45 -
L'art de perdre
Un roman que l'on pourrait élaguer d'une centaine de pages pour recentrer l'unité de la narration mais quel roman ! L'auteur manipule le non-dit, aborde le thème délicat des harkis, sait camper des personnages...Les 500 pages se lisent vite et avec bonheur !!!
ROUSSILLON ROBERT - Le 28 novembre 2017 à 16:27 -
succès exagéré
Beaucoup de bruit autour de ce roman dont le scénario tragique est certes intéressant et d'une actualité brûlante (la saga d'une famille de harkis sur 3 générations), mais raconté dans un style tellement maladroit et inélégant qu'on a du mal à lire ces 505 pages jusqu'au bout. Le Goncourt des Lycéens nous avait habitués à mieux ! Pas très regardant le jury 2017 ! Si vous voulez du beau style, lisez plutôt Désérable et son Piekielny ! Mais lui, hélas, n'a pas fait de prix littéraire...
BLAIRE LOUIS-RENE - Le 24 novembre 2017 à 15:27