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Lili Souris caresse les animaux / Hardy, Anett. Auteur
Livre
Edité par Bayard jeunesse. [Paris] - 2008
Dans ce livre à toucher, les tout-petits s'amuseront à découvrir différentes sensations au contact de la peau, de la fourrure ou des plumes des animaux
- Langue
- français
- Description physique
- 1 vol. (non paginé [10] p.) ; ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 20 cm
- Genre
- Popularité
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Biographie
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Après la guerre, sur les conseils de l’entourage du général de Gaulle et avec l’approbation de l'archevêque de Paris, il se présente aux élections législatives et est élu par trois fois député en Meurthe-et-Moselle comme indépendant apparenté au Mouvement républicain populaire (MRP) : le 21 octobre 1945 puis le 2 juin 1946, dans les deux {{page h'|Assemblée constituante|assemblées nationales constituantes}} successives ; puis à l'Assemblée nationale, de 1946 à 1951, où il siège d’abord au sein du groupe MRP. Sa profession de foi politique soutient un programme dit de troisième force (« ni capitaliste, ni collectiviste »). Il siège sous le nom de Grouès (M. l'abbé Pierre) puis, à partir du 13 juin 1946, est enregistré au nom de Pierre-Grouès (M. l'abbé).
L'abbé Pierre déconcerte vite son parti politique par ses prises de position de gauche.
Le 19 juin 1947, il fonde le groupe parlementaire fédéraliste français avec 80 autres députés. Il participe ensuite au Congrès de Montreux des 27 aout- 1947--31 août 1947 à la fondation du mouvement fédéraliste mondial. Il en devient le vice-président. Avec Albert Camus et André Gide, il fonde en 1948 le comité de soutien à Garry Davis, fondateur des Citoyens du Monde. En 1966, il lance avec des personnalités internationales un appel à s'inscrire dans le registre international des citoyens du monde.
Il se désolidarise de son parti politique après l'incident sanglant de Brest, en avril 1950, qui provoque la mort d'un ouvrier, Édouard Mazé. Dans sa lettre de démission du 28 avril 1950, Pourquoi je quitte le MRP, il dénonce les positions politiques et sociales du mouvement. Il rejoint ensuite la Ligue de la Jeune République, mouvement chrétien socialiste, ainsi que le groupe de la Gauche indépendante.
Il se présente aux élections législatives de 1951, à la tête d’une liste de Défense des intérêts démocratiques et populaires, sans le soutien du MRP ni celui de la hiérarchie catholique. Il n'est pas réélu.
L'abbé Pierre retourne à sa vocation première de prêtre-aumônier et s'investit, avec sa petite rente d’ex-député, dans ses actions caritatives. Il dit plus tard qu'il est plus intéressant d'être « ex-député » que député. Il participe néanmoins à certaines campagnes, en parrainant par exemple, lors de la guerre d'Algérie, le Comité pour la défense du droit à l'objection de conscience créé par Louis Lecoin, aux côtés d'André Breton, Albert Camus, Jean Cocteau et Jean Giono. Ce comité obtient un statut, restreint, en décembre 1963 pour les objecteurs.
Source : Wikipedia